Un rôle tendre et bouleversant pour Bernard Campan
Campan est un bon acteur qui sait faire passer des émotions et attendrir le spectateur. Au début du film Campan est un PDG assez odieux qui ne pense qu’a faire des bénéfices. Il est architecte et construit des grands projets. On comprend qu’il est licencié, il n’accepte pas cette situation. Mais un coup de fil l’anéanti, il apprend que sa fille avec laquelle il n’ plus de contact depuis 12 ans est décédée. Sophie vivait en Grèce et il n’en savait rien. Il part là bas pour rapatrier le corps. Il n’a pas beaucoup d’émotions et on comprend qu’il est en état de sidération.
Un grand père qui l’ignorait
Les rapports entre le père et la fille étaient tellement dégradés qu’il ne savait même pas qu’il est le grand-père de Yannis 9 ans. Il découvre en arrivant sur place que son petit fils est autiste et qu’une femme s’occupait de lui pendant les absences de Sophie. Un lien très fort uni Yannis à sa nounou. A son arrivée Campan ne comprend rien à la situation familiale de l ‘enfant. Il veut l’emmener en France pour le placer en institution pour autiste.
De magnifiques paysages
Quel beau pays que la Grèce! Luminosité, soleil, mer que de belles couleurs ainsi qu’une petite incursion dans la culture grecque.
Le grand-père entre dans son rôle
Une relation affective se créée entre le grand-père et le petit-fils. Campan comprend que la vie de Yannis se déroulera en Grèce auprès de sa nounou qui est une mère pour lui. Lui-même décide de s’installer en Grèce puisque plus rien ne le retient en France ni famille, ni travail.
Un film plein de tendresse mais ennuyeux
Il ne se passe pas grand chose, le film est trop long. Peut être un peu mièvre aussi. Du style tout est bien qui fini bien. Le grand-père qui semblait brut au départ s’avère être un homme empathique et soucieux de son petit fils dont il ignorait l’existence. Il y a aussi en second plan une histoire de gros sous. Un promoteur veut racheter la maison de Sophie pour y créé un complexe hôtelier. Un film un peu trop cliché.